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Force écologique
7 juin 2007

La position américaine en matière d'environnement

En juillet 2005, l’administration de George W. Bush refusa de présenter de nouveau le traité pour ratification parce qu’elle considère que cela freinerait l’économie des États-Unis et que le combat contre le réchauffement climatique doit se faire non pas avec une simple réduction des gaz à effet de serre, mais par une meilleure gestion de leur émission. Les États-Unis sont le plus gros émetteur avec environ 23 % des gaz à effet de serre de la planète, parce qu'ils produisent 25 % des biens et services de la planète. Selon le New York Times, « La Chine va supplanter les États-Unis en tant que premier émetteur de CO2 d’ici à 2009 ».

Politiquement, l’administration de George W. Bush a justifié son retrait par le fait que la République populaire de Chine, second émetteur mondial de gaz à effet de serre, n’a pas ratifié le traité en 1997. En outre, ils justifient leur non-adhésion par le fait que leur industrie est énergétiquement plus efficace que celle de la majorité des signataires. Le gouvernement américain a signé la "Convention climat" des Nations unies, qui est entrée en vigueur en 1994. C'est en tant que membre de cette convention que les États-Unis prennent part aux conférences des parties à la convention climat et au protocole de Kyoto. Les États-Unis préfèrent investir dans les nouvelles technologies et refusent tout accord multilatéral contraignant, car aucune obligation ne pèse sur les pays en voie de développement (en particulier la Chine et l'Inde, deux gros émetteurs de gaz à effets de serre).

Le 6 juillet 2005, lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen au Danemark, le président George W. Bush a reconnu pour la première fois que la production de gaz à effet de serre de l’activité humaine est en partie responsable du réchauffement climatique. Mais il continue de plaider pour la recherche et le développement de sources d'énergies non-polluantes, plutôt que pour une réduction des gaz à effet de serre.

Depuis 1990, les États-Unis ont effectivement commencé à réduire (faiblement) leurs émissions, mais en exportant comme les autres nations industrielles sa production la plus polluante vers des pays en développement (notamment en Chine) où l’outil de production est nettement moins développé et encore plus polluant, et où l’investissement pour en réduire les effets néfastes est inexistant puisque rien ne les a contraint à le faire. Le bilan de cette action depuis quinze ans est globalement très nettement négatif, notamment pour les gaz les plus polluants comme l’hexafluorure de soufre et les perfluorures de carbone (dont la durée de vie et l’action catalytique à court et long terme est plusieurs milliers de fois plus néfaste que celle du CO2 ou du méthane d’origine agricole ou des décharges).

Le 28 juillet 2005, le gouvernement des États-Unis a signé un accord avec cinq pays d’Asie-Pacifique (Australie, Inde, Japon, Chine et Corée du Sud) visant à développer de nouvelles technologies pour lutter contre l’émission des gaz à effet de serre.

Depuis quelques jours, le sommet G8 a lieu. C'est l'occasion pour l'administration Bush de clarifier leur position sur cette question sensible.


Climat : les petits calculs de Bush
envoyé par RollingPat

Je pense que nous sommes tous d'accord pour admettre le risque du réchauffement climatique comme un danger futur qu'on doit dès maintenant combattre.

Mais comment le faire ? Doit-on le faire sans les Etats-Unis et les pays émergents qui refusent de le faire ?

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Commentaires
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  • Force environnementale est un groupe d'idée et de réflexion sur les enjeux environnementaux de notre chère planète. Je compte sur vous pour apporter vos remarques pertinentes. Des videos sont disponibles (Actuellement Bush et l'énergie éolienne)
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